Pour ce travail je suis guidée à la fois par Dante et par ce lieu si particulier qu'est la maison henri IV de St Valery, tout en grés et silex.Le noir de fumée s’impose naturellement. Je ne sais pas encore pourquoi, lorsque cela arrive. Peut être son côté impalpable, imprévu, le danger du feu qui me demande une concentration aiguë, l’accident toujours très proche.C’est là, que mon travail se place, dans ce lieu extrême au bord de la rupture, de la déchirure, là, où l’impossible peut prendre forme.Le noir de fumée... L’encre de chine n’est rien d’autre que du noir de fumée en bâton, inchiostro en italien, chiostro le cloître, lié au travail sur l’intériorité.le feu, comme l’eau, matériaux de purification.Le feu, la cendre, intimement liés, me donnent envie de citer Daniel de Bruycker : “cendre,quand l’ombre et l’homme, enfin ne font plus qu’un”.la cendre est le fruit de la métamorphose.